Eaux printanières

Lorsque cette femme marche à ta rencontre, on dirait que le bonheur de ta vie entre par la même porte

« la nature, c’est ma mort ! »

Son cœur battait mais si légèrement, comme bat l’aile d’un papillon suspendu à une fleur et baigné de lumière par le soleil d’été !

Cette nuit il y eut à Francfort un homme heureux… Il dormait ; mais il aurait pu répéter les paroles du poète :

Je dors… mais mon cœur veille.

Oh ! reine… déesse, marbre virginal et pur !…

Il n’est rien en ce monde de plus fort ni de plus faible que la parole !

et pour la première fois de sa vie Sanine découvrit qu’il existe une tristesse qu’il n’est pas possible de consoler ni de dissiper, la tristesse de la vieillesse qui a conscience d’elle-même.

Sa voix d’ailleurs était en harmonie avec tout son être : une voix de basse assurée et moelleuse, mais pas trop élevée et même avec des inflexions caressantes dans le timbre. C’est bien la voix qui convient pour donner des ordres à des subordonnés